Les réseaux sociaux et nous

Hello tout le monde! Aujourd'hui je vous retrouve pour un article très différent de d'habitude. Je fais partie du club journal de mon lycée et j'ai donc écrit 3 articles. Je les aime beaucoup alors j'ai décidé de vous les poster! :) Ready?

Les réseux sociaux et nous.

Instagram, YouTube, Tumblr, We heart it. Tous sont des réseaux sociaux différents mais tous ont un point en commun. Je vous laisse trente secondes top chrono.

Un.

Deux.

Vingt-huit.

Don’t worry, je sais compter, je n’ai tout simplement pas envie d’utiliser trop de place et surtout je ne veux pas vous faire

tourner la page d’ennuie.

Vingt-neuf.

Trente. Trouvé ? Non ? Voilà : Ils nous encrent tous des images dans la tête, sans que l’on sans rende compte. Je vous entends déjà penser « Ho nooon! Encore une qui va nous faire la leçon sur le mauvais côté des réseaux sociaux ! » Ne vous  inquiétez pas pour ça, je sais à quel point c’est désagréable, ce n’est pas une leçon que je vais vous faire. Je vais essayer de vous montrer quelque chose qui m’a frappé il y a pas si longtemps que ça et dont j’en ai tiré une leçon seule. Je vous raconte ? Tout d’abord je me présente, je m’appelle Chiara (qui se prononce Kiara s’il vous plait) je suis en seconde et, comme pas mal de personnes, j’adore Instagram et YouTube. J’y passe la plupart de mon temps libre et je suis abonnée à beaucoup (beaucoup, beaucoup) d’ « Instagrameurs » et de « Youtubeurs ». Il y a trois mois environ, je me lève et, premier réflexe : j’allume mon téléphone et fonce sur Instagram. Je fais défiler mon fil d’actualité et voie les photos de Starbuck Coffee, Brandy Melville et toutes ces blogeuses, « Youtubeuses », stars, marques qui donnent une image si « parfaite » de leur vie. Toutes ces couleurs plus flash, ces vêtements plus beaux, ces paysages plus impressionnants, ces filles plus jolies, ces amis plus soudés, ces couples plus mignons. Je soupire,  regarde autour de moi et me dit que « Ma vie est fade ». Ensuite, j’ouvre Youtube et commence à regarder les toutes nouvelles vidéos. Et, encore une fois, tous paraissent faire des choses de dingues, acheter des choses de dingues et voir des choses de dingues. Je me lève et passe la journée à me dire que ma vie est nulle : je n’ai pas toutes ces choses là moi. Tous les jours, je recommence et je broie encore plus du noir, sans vraiment m’en rendre compte. Quelques semaines plus tard, je me réveille et allume mon téléphone. Une fois sur Instagram je voie ces mêmes types de photos mais cette fois-ci je m’arrête sur chaque image. Un café dans un gobelet Starbuck sur une table en bois. Des filles qui rigolent à Los Angeles et qui portent des vêtements de la nouvelle collection Aéropostale. Les nouveaux produits de beauté américains à la mode. Et cette fois-ci je me dis quelque chose de différent : « Mais en fait je n’aime pas tout ces choses-là ». Je descends encore ma page et je compte combien de choses m’intéressent vraiment. Pas beaucoup. Je me désabonne de tous ces comptes qui m’intéressaient uniquement parce que tout le monde s’y intéressait. Je me sens beaucoup mieux. J’ouvre YouTube et me désabonne de toutes ces personnes qui me faisaient sentir mal. Je me sens encore mieux, libéré dans un sens. Je sors de mon lit et m’arrête net devant mon armoire : un gobelet Starbuck que j’ai ramené d’Espagne vide me sert de porte-crayon. Je  me souviens de ne pas avoir aimé son contenu et l’avoir ramené pour faire « Instagram ». J’ai honte tout d’un coup. Je me sens mal de m’être laissé influencé aussi facilement. Je me retourne et je vois mon tableau de stickers home-made. Le logo Starbuck partout. Je décolle ces choses qui ne me ressemblent pas et puis c’est finit. Je me suis « désintoxiquée ». Depuis, mon fil d’actualité est plein de photos que j’aime pour de vrai et pas parce que tout le monde les aime, mon YouTube  aussi et j’aime ma vie sans toutes ses choses dont j’étais persuadé avoir besoin quelques mois plus tôt. En conclusion, je ne vous dit pas d’arrêter immédiatement d’aller chez Starbucks ou de ne plus jamais acheter des vêtements américains (ce serait trop dur),  je vous demande juste de réfléchir un peu, juste dix secondes, à la raison pour laquelle vous aimez ce vêtement, ce produit ou cette musique-là. Parce que vous le voyez ou l’entendez partout ? Parce que tout le monde l’aime et en parle ? La question à se poser c’est : est- ce que vous, vous l’aimez ?